Ces derniers jours ont été dédiés aux préparatifs de mon prochain déménagement (qui aura lieu ce vendredi).

Dimanche dernier, j'ai pu faire du shopping à l'oeil afin de meubler mon futur appartement: il existe à Tokyo un système de vente-achat de meubles et électroménagers sous la forme d'annonces proposées par les japonais et expatriés quittant leurs domiciles. La ville de Tokyo facturant l'enlèvement (aux ordures) de toute pièce volumineuse, il est préférable de s'en débarrasser en organisant des ventes sur internet... voire même de les proposer gratuitement. C'est ce que j'ai pu découvrir vendredi soir en rentrant du travail. J'avais demandé à des collègues des adresses de sites internet proposant ce genre de service. Sur le plus connu d'entre eux (Metropolis pour ne pas le citer), j'ai lu une annonce proposant de donner gratuitement des lits, meubles de rangement, réfrigérateurs, fours micro-ondes, télévisions provenant d'une maison d'hôtes qui fermait ses portes.
Le calcul était vite réalisé: si la compagnie devait payer l'enlèvement des meubles des 30 chambres, cela aurait coûté une fortune.
Ni une, ni deux, organisation de dernière minute (ou plutôt dernières heures) pour trouver un véhicule et un chauffeur pour le transport. En fait, nous n'avons pas réussi à dégotter une compagnie proposant un tel service pour moins de 40'000 yens (par trajet!). Donc nous avons décidé de partir en métro pour voir ce que nous pourrons ramener en taxi (un micro-onde aurait bien dépanné).
Au bout d'une bonne heure de recherche pour trouver l'adresse de la maison d'hôtes (merci aux passants, policier et taxi pour nous avoir fait visiter le quartier de Shinjuku de long en large), nous étions fin prêt à dévaliser les 4 étages de l'hôtel. Accueillis par le gérant, nous avons obtenu toutes les clefs donnant accès à l'ensemble des chambres pour faire notre shopping: il y avait vraiment énormément de choses à prendre, et il ne fallait surtout pas perdre cette occasion pour meubler nos futurs appartements. Cependant, trimbaler des réfrigérateurs dans un taxi tokyoïte, c'est comme demander à un japonais de faire la grève un samedi: il nous fallit trouver une autre solution.
Nous avons eu une chance monstrueuse: en demandant au gérant s'il connaissait quelqu'un qui serait susceptible de nous aider dans notre quête, nous avons trouvé un chauffeur avec son mini-van pour 6'000 yens (en lui laissant aussi un réfrigérateur: pas de problème, c'est la maison qui paie!). Nous voici donc en train de charger au maximum ce pauvre véhicule: 2 réfrigérateurs, 4 télévisions, autant de micro-ondes, 2 tables, beaucoup de tabourets et divers accessoires...
Le van étant plein, nous ne pouvions pas accompagner le chauffeur à trois. Je m'y suis donc collé pour une aventure de presque 2 heures sur les routes de Tokyo, donnant rendez-vous aux autres au point d'arrivée.
Le chauffeur et moi-même devions passer dans un premier temps à son domicile pour y déposer son réfrigérateur, avant de revenir dans le centre de Tokyo pour décharger tous nos objets et rendre le véhicule à la société de location. Vers 19h, arrivé à Izumi Garden, personne n'était là pour nous aider à débarrasser le véhicule. La surprise était assez mauvaise. Je me suis vite retrouver seul, sur le trottoire, avec la "cave à Momo" à transporter jusqu'à un box que Noel nous a fourni pour entreposer nos trouvailles. Je tiens d'ailleurs à le remercier encore, encore et encore, pour son aide lors de ce déménagement: il a sacrifié son début de soirée afin de m'aider à déplacer toute notre cargaison du trottoire à son local (à quelques centaines de mètres).
Déménagement terminé, Noel et moi entendons des voix étouffées depuis la cage d'ascenceur de l'immeuble: Jonathan et Olivier venaient à peine d'arriver (comme par hasard à la fin de la séance de sport!). Pour la petite histoire, ce retard était dû au fait qu'ils avaient décidé de récuperer plus de chose après mon départ avec le van. Ils ont donc fait le trajet Shinjuku - Roppongi en métro, avec deux sortes de caddies traffiqués: la grande classe 
Pour fêter cette journée pleine, nous avons passé la (fin de) soirée dans un karaoké, à la japonaise: chanter dans une salle privative, avec deux micros en mode réverbation. 5h du matin, un sushi-bar plus tard, nous voilà enfin couchés!

Après un samedi de repos, une nouvelle semaine de travail a débuté.
Ce mercredi était un jour un peu spécial pour les japonais: un mois après la Saint Valentin, les japonaises attendaient de leurs petits-amis des chocolats. En effet, il est une tradition qu'i veut le 14 février ce soit les femmes qui offrent un présent aux hommes, alors que le 14 du mois suivant cela soit le contraire.
Manque de chance, je suis arrivé le 15 février, mais pour ne pas déroger à la règle, j'ai participé volontier à l'achat des chocolats pour les filles de l'équipe. C'est bien curieux de voir à quel point cela leur a fait plaisir (mimiques à la japonaise, etc.). C'était le but 
Pour finir, voici deux photos prises à Roppongi Hills.

Vue de la Tokyo Tower
