Niigata

Premier retour en arrière: au mois de Mars dernier, je suis allé avec des collègues goûter les pistes enneigées Japonaises.

Départ le samedi matin en Shinkansen, depuis la gare de Tokyo (Tokyo station), il fallait mieux avoir réservé son billet pour avoir une place assise. Nous sommes arrivés moins de 2h plus tard à la petite gare de Niigata. Aucune difficulté. Il me semble même avoir dormi tout le trajet, étant sorti la veille (=1h de trajet supplémentaire n'aurait pas fait scandale, du moins de mon côté).
Nous avions réservé un hôtel quelconque, comparable à ce que l'on peut trouver dans les grandes stations des Alpes, à savoir sans caractère depuis l'extérieur, mais une décoration très "personnelle" à l'intérieur. Un piano, quelques photos, des origamis, une salle manga faisant office de vestiaire... les propriétaire s'étaient investis :)
Autre petit plus, un petit ofuro (bain public avec source d'eau provenant de la montagne et chauffée; différent d'un onsen dont l'eau est d'origine volcanique et donc déjà chaude) rendait l'aprés-ski encore plus agréable.
Une fois les affaires déposés à l'hôtel, l'étape suivante était la location du matériel pour les personnes (comme moi) qui étaient arrivés les mains vides. Voulant faire original, je me suis lancé sur une planche de snowboard. Un point important à savoir: ce fut ma deuxième expérience du snowboard, la première datant de quelques années et s'étant limitée à une petite journée en bas des pistes. Haaaa, la persévérance.
Me voilà donc en haut des pistes en début d'aprés-midi, les deux pieds fixés sur une seule planche et avec la fatigue de la veille, compensée par le bon air de la montagne. Il faut dire que j'ai eu un sentiment un peu nostalgique de me retrouver entouré de montagnes enneigés, pensant aux nombreuses années à skier dans les Alpes. La fraîcheur de l'air sec, son odeur un peu fûmé en bas des pistes, le ciel bleu et son soleil réchauffant, le son des snowboard/skis glissant/dérapant mais aussi des remontés mécaniques, la musique (cette fois-ci j-pop) diffusée au télésiège, le staff responsable de ce même télésiège toujours souriant et aimable... cela respire les vacances, on est loin de Tokyo dans l'esprit, bien que ce ne soit que pour un weekend.

Autant vous dire tout de suite que cette journée a été éprouvante physiquement: en jeans doublés (non, je n'avais pas pensé à ramener ma combinaison de ski au Japon, et vous?), t-shirts triplés avec sweat-shirt, j'ai du goûter à plusieurs tonnes de neiges. De côtés, de face (aie!), de dos, même sur la tête (la chance du débutant?), les chutes étant vraiment... mémorable, car toujours avec style! Manque d'assurance certain sur ce nouveau support, j'ai quand même apprécié cette journée: les pistes ne sont pas difficile du tout, comparables à nos pistes rouge pour les plus ardues, et toujours assez large pour pouvoir éviter les nombreux snowboarders japonais (les skieurs sont ici très minoritaires).
Le retour à l'hôtel fut pour moi une libération (mon lit!) d'autant plus que l'ofuro nous attendait. Je me demande encore comment je pouvais et je vais pouvoir faire pour me relaxer en France après une journée de ski. Très relaxant, avec une petite fenêtre donnant sur les pistes éclairées (il fait déjà nuit après 17h), ce bain est dangereusement apaisant, me faisant oublier que nous avions rendez-vous avec une partie du groupe (qui logeait chez une amie) pour le dîner.
Nous sommes donc tous allés dans un izakaya (restaurant servant toute sorte de plat, mais dont la vocation principale est la consommation de sake, shochu et bières). Rien de bien particulier ici, on aurait pu penser à des plats locaux (à base de fromages?!): nous ne devions pas être à la bonne adresse.

Le lendemain, le reveil fut douloureux. Nous changions aussi de domaine pour le Resort de Gala (je ne me souviens plus du nom du précédent, désolé). L'hôtel a été très généreux et nous a emmené en voiture jusqu'au bas des pistes.
La décision avait été prise la veille: il me fallait des skis pour ce dimanche! La location du nouveau matériel ne fut pas ce que j'avais envisagé:
"Quelle est votre taille maximum pour une paire de skis et les chaussures?"
"Nous devons avoir des skis de 1m70 environ avec une paire de chaussures de 44."
Je mesure 1m85 et fait du 45.
"Très bien, je les prends."
Les pieds raccourcis, je me suis lancé autrement sur des pistes toutes aussi agréables que celles de la veille. Le froid m'a permis d'oublier la douleur et d'apprécier cette dernière journée sur la neige japonaise.

Le retour sur Tokyo s'est fait sans encombre, dans le même train bondé. Nous n'avions pas de places assises réservées, nous avons donc improvisés et nous nous sommes installés à même le sol, dans les petites couloirs du train. 2h, c'est long, très long, trop long.

Déjà presqu'un an que je n'ai pas touché de neige. On arrive à la bonne période (aux dernières nouvelles, pas beaucoup de neige dans cette région, mais plus vers Nagano). J'espère pouvoir vous compter d'autres histoires de sports d'hiver dans les prochains mois.

De retour...

Cela va faire un an que le site n'a pas été rafraîchi. Je ne vais pas m'étaler sur les raisons (y en a-t-il vraiment?) qui ont suspendu les mises-a-jour.
Je vais donc m'attacher à rattraper les "articles perdus".

Au sommaire de ces prochains jours:
- Ski à Niigata
- Emménagement à Tokyo/Minami-Azabu
- Hanabi à Yokohama
- O-mikoshi à Meguro
- Mont Fuji en octobre
- Découverte de Kyushu
- Les différentes couleurs de la Tokyo Tower

Et sans aucun doute des commentaires sur les différents quartiers de Tokyo avec leurs commerces, bars et boîtes.
En attendant, la galerie Flickr à été complété des photos des événements récents.

En vrac...

De nouvelles photos sont disponibles sur ma galerie Flickr.

N'ayant que peu de temps libre entre la fin de mon stage et la préparation de mon rapport et de ma soutenance, ce blog n'a pas pu être mis à jour jusqu'ici.
En espérant pouvoir continuer à le remplir l'année prochaine...

Fuji-sama

Et si la meilleure façon d'apprécier un pays, c'était de prendre du recul par rapport à celui-ci, de prendre de la hauteur. Et quel serait le meilleur endroit pour redécouvrir le Japon sous un nouveau angle? Le Mont Fuji culmine à 3'776 mètres et c'est avec lui que j'ai pu observer la nature nippone.

Another day

Samedi dernier, départ sur les coups de 11h30 après une préparation chaotique de mon sac-à-dos, me voilà avec Marcinha dans le train à destination de Shinjuku. Une fois Olivier et Nana-chan rejoints (et quelques courses de faites; ici, les gants se disent tebukuro), nous voilà sur le chemin ou plutôt sur les rails du Mont Fuji, appelé Fuji-san.

Arrivés vers 17h, après quelques cafouillages dans les différents changements de trains, nous voilà non loin des bords du lac Kawaguchiko, afin de trouver un moyen de locomotion pour atteindre les pentes du volcan. Le premier obstacle se présente alors: la saison étant terminée (le Mont Fuji est ouvert de juin à août, pour une ascension nocturne. Le reste du temps, les chemins ne sont pas surveillés et les refuges sont clos), aucun bus ne prend le départ après 13h. Autre solution, le taxi et ses 12'000 yens nous paraissent quelque peu excessifs. Une dernière possibilité était de louer une voiture afin de jouer au pilote jusqu'au 5ième niveau (environ 2'000 mètres d'altitude), point de départ de notre périple. Ce choix, qui au final n'en était pas vraiment un, s'est avéré le plus économique (environ 10'000 yens, et la liberté d'aller où nous le souhaitons).

Un passage au bord du lac et un dîner plus tard, nous voilà guidés par la douce voix du GPS (Navi) japonais jusqu'aux portes du péage (2'000 yens) marquant le début de nos aventures. Les feux rouges, bien visibles à 21h, nous ont presque fait sourire s'ils ne signifiaient pas qu'il fallait attendre 3h du matin afin de pouvoir les voir virrer au vert (ou bleu, comme on dit ici). Deux heures et quelques kilomètres passés à chercher une route ouverte et moins coûteuse ont eu raison de notre impatience: nous avons somnolé avec quelques autres voitures japonaises devant le portail de nos malheurs.

A 3h du matin (pas une seconde avant), dans une nuit bien sombre et froide, toutes les voitures (qui s'étaient multipliées autour de nous) ont toutes démarré tel un départ de course de formule 1. Il n'y avait hélas pas de drapeau à damiers à l'arrivée, mais seulement un grand parking presque vide, où quelques aventuriers se préparaient à la souffrance qu'ils avaient choisie. Nous ne l'avions pas fait consciemment, ce choix. Une fois habillés (les tshirts, pulls et chaussettes qui devaient être enfilés au fur et à mesure de l'ascension ont été finalement portés dés la sortie de la voiture), nous nous sommes dirigés à l'aveugle vers les chemins de notr tas de cendres.

Environ 2h de marche nous ont permis d'obtenir notre premier cadeau de cette journée: le levé de soleil du Dimanche 7 Octobre, au Japon. Quelques minutes de silence, l'air se rechauffe, l'océan de nuage nous apparaît d'une couleur rosée et nous oublions déjà la fatigue et la nervosité accumulée par le voyage. Vraiment fabuleux.

Après 3'200 mètres, l'air se rarifie quelque peu. On m'avait prévenu que cela allait être difficile, on m'avait menti: c'était pire. D'un coup, mon coeur s'mballe à cause de l'éffort (besoin d'oxygène important), je vomis et dois m'arrêter. Là, heureusement, nous croisons un des rares groupes de japonais ayant tenté leur chance sur les pentes du Mont. Ils avaient quelques bombes d'oxygène ("Mais non, c'est accessoire, comme tout ce ue font les japonais en général."... quelques jours auparavant.), j'ai pu prendre quelques bouffées, et me revoilà gambadant entre les rochers du volcan pendant 2h. Je ne cache pas que les derniers mètres nous séparant du dernier Torii (célèbre porte Shinto japonaises), blanc, ont été les plus long et fatiguant de toute ma vie. C'était comme lorsque l'on voit les cosmonautes marcher sur la Lune, d'un pas lent et léger... mais plutôt lourd, façon sumo et volonté d'en finir.

Et là, se découvre un nouveau paysage, une nouvelle nature, vision du pays du Soleil levant: le calme, les couleurs... il faut apprécier ce moment pour lequel nous avons durement souffert. Les quelques photos disponibles sur Flickr le décriront mieux que des mots maladroitement choisis.

Sept heures nous ont été nécessaires pour parvenir au sommet du Mont Fuji. Je ne le referais sans doute jamais, mais j'en garde un souvenir tellement agréable qu'il reste de loin l'expérience la plus éprouvante et intéressante que j'ai pu faire sur cette île qu'on appelle le Japon.

Hisashiburi desu ne!

Le blog est de nouveau online. Merci à Vincent (Mr. BRed) pour l'avoir remis en place et effectue quelques mises-a-jour concernant la gestion des commentaires. Vous trouverez ainsi un nouveau systeme de validation de vos messages (quelques chiffres a recopier afin d'empecher le spam).

Ces derniers mois ont ete assez charges en decouvertes. Je ne vais helas pas pouvoir tout de suite vous fournir des photos sur ce blog, cependant une selection est disponible sur ma galerie Flickr en suivant ce lien:
http://www.flickr.com/photos/charleschauvet/

Kyoto
Ces trois derniers mois, j'ai eu l'occasion d'aller par deux fois a Kyoto, ancienne capitale imperiale du Japon.
La premiere fut avec mes parents (de passage au pays) , par Shinkansen (TGV japonais). C'est incroyable la place qu'il y a pour vos jambes dans ce train. On se croirait presque en premiere classe!
Arrive sous la pluie, j'avais pu visiter, en 2 jours, le Kinkakuji (Pavillon d'or), Ginkakuji (d'argent), Gion (rue des geishas) et les jardins du palais imperial. Kyoto est vraiment une ville tres agreable en comparaison a Tokyo. L'air y est frais, les rues sont calmes et lumineuses (rares sont les immeubles de plus de 5 etages).
La seconde fois fut plus atypique, car le voyage se fit en voiture. Cela a donc ete ma premiere experience en tant que pilote sur les routes japonaises.
Premier constat: les japonais roulent a gauche, avec donc le volant du meme cote dans l'abitacle. Mine de rien, ce n'est pas evident au premier abord. J'avais tendance a rouler au milieu de la route (fort heureusement, Jonathan, mon co-pilote, m'assistait... pour sauver sa vie face aux camions!).
Deuxieme constat: les autoroutes ne sont pas donnees. Pour faire les quelques 515km qui nous separaient de l'ancienne capitale, il faut passer par le peripherique de Tokyo (700yens, 4.37 euros) puis payer l'autoroute, a deux voies, 8500yens environ (53 euros). L'ardoise est salee surtout quand on sait que la vitesse y est limitee a 80km (personne ne la respecte) et qu'il faut constamment slalomer entre les camions.
Troisieme constat: beaucoup de panneaux de signalisation sont en... japonais. Pour choisir la bonne voie de peage, il faut s'accrocher.
Heureusement les sorties sont indiquees dans notre bon vieil alphabet et le GPS est la pour nous epauler (faut-l encore savoir comment le faire fonctionner) :)
Concernant la voiture, nous avons eu le droit a une Nissan Fuga, grosse berline japonaise bourree de gadgets: cameras laterales et arriere pour se garer (avec systeme de guidage), GPS integre dans l'abitacle, television, lecteur multi-discs, detecteur automatique de luminosite. Tres agreable a conduire, moins pour dormir.

Nara
A l'occasion de mon deuxieme voyage a Kyoto, j'ai pu faire un saut a Nara (30km seulement de la capitale imperiale). Jadis aussi capitale du Japon (avant Kyoto), on peut y visiter de nombreux temples et une imposante statue de Boudha habitant dans une structure de bois tout aussi gigantesque.
La ville dispose aussi de nombreux parcs verts, peuples de biches qui circulent librement entre les moines et les touristes.

Hanabi
Les mois de Juillet-Aout sont dedies aux Hanabi, periode des feux d'artifice. Il y a en a en general un par quartier, donnant lieu a des rassemblements impressionnants. J'ai eu la chance d'en faire un, le plus important de Tokyo, a Asakusa, avec plusieurs millions de personnes se serrant le long de la riviere.
Le spectacle est digne d'un 14 juillet sur le champs de Mars. Tres lumineux et colore, le ciel s'embrase pendant plus d'une heure! Et comme dans tous les evenements populaires au Japon, tout le monde boit du sake et mange des bento (plateaux repas avec sushis, sashimis, etc.), assis sur des baches.

Matsuri Le mot Matsuri designe les fetes religieuses au Japon (qu'elles soient boudhistes ou shintoistes). Les matsuri, a l'image d'Hanabi, sont toujours attaches a un quartier, a une ville ou a une region. Je n'ai pas encore eu l'occasion d'experimenter un matsuri national (s'il en existe un).
Le premier des deux rassemblements auxquels j'ai pu participer fut l'o-mikoshi matsuri de Kanda. Il consiste en une parade bruyante d'une quarantaine de personnes en kimono portant a l'epaule un temple shinto miniature (Mikoshi) a l'aide de lourdes poutres en bois. Le tout fait un peu plus de 500kg. Je peux vous assurer qu'apres quelques minutes sous cet engin, l'epaule porteuse devient douloureuse (d'autant plus si vous etes plus grand que vos equipiers japonais). A la fin de cette journee, mon epaule droite etait bleue, malgre ma pauvre prestation (je n'ai pas du depasser les 30 minutes d'effort). Enfin, des plateaux repas, yakitori et boissons etaient offerts a l'arrivee.
Le second matsuri, nomme Yosakoi, se deroula a Saitama (a 1h de Tokyo). D'origine boudhiste, il consiste en une parade de groupes de danseurs sur de la music japonaise plus ou moins moderne. La, je n'avais pas directement participe aux festivites, mais simplement en tant que spectateur.

Nagashi somen
Lors de mon dernier matsuri, j'ai eu la chance de rencontrer des japonais qui avait installe devant chez eux un curieux echafaudage. Un long rail en bambou d'une bonne dixaine de metres allait servire au repas du soir, le nagashi somen. Le principe est simple: de l'eau circule dans les tiges de bambou, entrainant les nouilles blanches (somen). Chacun peut alors attraper "au vol" ce qu'il desire manger. Les nouilles sont bien entendu froides et mangees avec de la sauce de soja ou un bouillon local dont la composition reste toujours un mystere.

Shimoda, Shirahama beach
A quelques kilometres d'Izu, dans la province de Shimoda, se trouvent de tres jolies plages de sable fin, helas tres frequentees par la population japonaise. En effet, en une a deux heures, ils sont plusieurs milliers a se concentrer sur les quelques centaines de metres de dune. J'ai donc eu la chance de vivre une journee type "a la plage avec les japonais", a Shirahama.
Noyer dans un ocean de parasoles, par une chaleur etouffante (plus de 35 degres), un soleil brulant, j'ai tente de survivre a des conditions inhumaines. Le balais des japonaises en bikini est aussi une epreuve terrible, toujours aussi "fashion" et feminines (qui a dit provocantes ?!).
L'ocean est quant a lui anime par des vagues apreciees par les surfeurs et un peu moins par les sauveteurs, essayant de se faire entendre et obeir par la jeunesse nippone.

Odaiba beach
Odaiba possede une autre plage, assez connue des tokyoites. Situee dans la baie e Tokyo, a 20 minutes de la station Shimbashi, ce banc de sable artificiel est un bon moyen de prendre le soleil (et seulement le soleil, l'eau etant impropre a la baignade), tout en gardant une vue sur les gratte-ciels de Tokyo. AU menu: Beach volley, ballade sur la croisette et shopping dans les nombreux centres commerciaux qui longe le bord de "mer". Tout cela reste bien trop urbain a mon gout, mais reste plus appetissant qu'un Paris plage pendant la canicule.

Coiffeur
Se faire coupr les cheveux au Japon est vraiment une experience etonnante. J'ai eu l'occasion de tester deux coiffeurs differents: un a Meguro, tres jeune et plutot fashion, un second a Azabu-juban, tres traditionnel, avec les murs decrepis et le grand-pere qui tient boutique. Dans les deux cas, le rituel etait le meme, a peu de chose pret. Vous arrivez sur rendez-vous, donnez trois ou quatre fois votre nom, avec votre accent d'etranger bien difficile pour les japonais, on vous installe dans un fauteuil type Goldorak avec des boutons partout (vous faites attention a ne rien toucher, il en va sans doute de votre vie), et vous vous laissez guider pour la suite. La premiere chose que l'on vous demande est le type de coupe que vous desirez, et la, ca coince deja. Comment expliquer a un type qui ne parle pas votre langue (ou une des langues que vous connaissez) que vous voulez une coupe courte, mais pas trop, avec degrade, etc. Et bien cela est tres simple, vous demandez un catalogue des coupes disponibles. Tres bien fait, vous choisissez pour le haut, les cotes et l'arriere de votre tete.
Ca y est, vous avez fait le plus difficile (si vous avez eu la chance de trouver ce que vous vouliez dans le catalogue... ce n'etait pas mon cas), il faut s'attendre maintenant a ce qu'on vous lave les cheveux. La j'ai eu le droit a deux methdoes differentes: on vous allonge sur une table (style massage) ou on vous humidifie seulement les cheveux a l'aide d'un brumisateur (a Azabu-juban). Dans le premier ca, vous etes bien entendu sur le dos, on vous place une serviette blanche sur le visage et vous masse le crane avec differents produits. Resultat, vous vous endormez et lorsqu'on vous retire la serviette, vous avez l'impression d'etre reveille, comme un dimanche matin a 7h. La suite des evenements est moins extravagantes: pendant que vous regardez la television, on vous demande si l'utilisation d'une tondeuse ne vous derange pas, on s'excuse pour tel ou tel chose (heureusement, aucune erreur de coupe).
Apres une bonne quarantaine de minute, le travail est termine. On vous reveille (vous vous etes encore endormi) pour votre massage. Ca, c'est toujours la bonne surprise, car tres agreable. A 3000 yens environ (moins de 20 euros), je pense y aller tres regulierement :-)