Harajuku et temple Senji-Meiji
Par Charles Chauvet, dimanche 18 février 2007 à 05:53 :: Culture :: #7 :: rss
Désirant profiter des derniers jours de libres qu'ils me restent avant le début de mon stage de fin d'études, je suis parti à la découverte e Harajuku avec quelques collègues.
Harajuku se situe dans la partie OUEST de Tokyo, à deux stations de métro d'Akasaka. Cet aprés-midi fut d'ailleurs ma première aventure dans les sous-sols japonais.
De prime abord, le métro tokyoite semble difficile d'accès, avec un réseau de stations assez dense, plusieurs compagnies possédant chacune des lignes différentes (il faut faire attention lorsqu'on prend ses titres de transport). Mais finalement, en se lançant vers les ditributeurs de tickets, cela n'est pas plus compliqué qu'à Paris (merci à Jonathan qui en l'espace de quatre jours a réussi à maîtriser le système!).
Pour acheter un ticket de métro, rien de plus "simple": il suffit de se présenter devant une borne (deux langues sont disponibles, japonais et anglais) et d'indiquer le montant du ticket que l'on désire. Ce montant est défini par la distance entre la station de départ et la destination finale du voyage. Par exemple, pour nous, entre Akasaka sta. et Meiji-jingumae sta., l'allé simple coûte 160 yens (un poil plus d'un euro).
Le billet est à composter au début et à la fin du trajet (comme dans les RER parisiens, sauf qu'on ne le récupère pas à la fin). Ceci a un aspect pratique: vous n'êtes pas obligé d'acheter dés le départ un billet dont le montant correspond à votre trajet (surtout si vous n'êtes pas sûr du montant total). Si ce dernier n'est pas suffisant (vous avez payé un ticket à 160 yens et le trajet coûte 290 yens), vous ne pourrez pas sortir à destination sans payer la somme manquante.
Une fois entré dans un wagon (très spacieux, en comparaison de ce que l'on a en France), il est vraiment très difficile de louper sa station: à chaque arrêt, une voix annonce le nom de la station, qui défile aussi sur un panneau d'affichage.
Une fois arrivés à Harajuku, nous nous sommes précipités vers le temple Senji-Meiji (il était déjà 16h, et la nuit tombe ici à 18h, heure à laquelle le temple ferme d'ailleurs ses portes.). Après avoir trouvé un chemin dans la foule (le quartier est très fréquenté), traversé une passerelle et un petit pont (rendez-vous des "cosplay", qui n'étaient pas très nombreux. Cependant, quelques japonais présentaient avec le sourire des panneaux "Free Hugs" :p), nous avons pu découvrir notre premier "Torii", sorte de grande porte.
Afin d'arriver jusqu'au temple, il est nécessaire de traverser un parc (ou plutôt un bois) dont les allées sont très larges. Celles-ci nous mènent alors à un nouveau Torii, à quelques mètres du temple.
A l'entrée du temple se trouve une sorte de lavoir, afin que les pratiquants bouddhistes puissent se laver les mains et la bouche, en suivant un rituel.
Quant au temple (on est venu pou lui, non ?), il dispose d'une grande place en son centre, entourée de bâtiments en bois, donc le principal semble servire à la prière "publique". Il est d'ailleurs possible de se procurrer (500 yens) des "Ema", plaques en bois où l'on doit inscrire un voeux, souhait, qui sera prié le soir même par les moines du temple.
Lors de notre court passage, nous avons eu la chance (quoiqu'apparemment, cela est presque quotidien) de voir la fin d'une cérémonie de mariage. Les mariés sont vêtus de kimonos et suivis par l'ensemble de leur famille. Cela faisait très "authentique".
Voici encore deux photos d'une des personnes travaillant dans le temple, harborant un costume traditionnel:
A la tombée de la nuit (nous avons quitté le temple à 18h), nous avons décidé de faire un petit tour du quartier d'Harajuku (finalement écourté à cause de la pluie), célèbre pour ses boutiques jeunes et fashions (mais aussi bien bizarres). Dans une foule compacte, j'ai pu "visiter" depuis l'extérieur de nombreuses boutiques proposant des "déguisements" (la mode est ici est particulière, sans doute à cause du quartier).
Le soir-même, nous nous sommes retrouvé de nouveau pour le dîner, dans un restaurant de Ramen (soupes japonaises). Et il n'y a pas à dire, cela n'a rien, mais rien à voir avec les soupes instantanées parisiennes :-). A 900 yens, il y a de quoi se régaler et rien que d'y penser de nouveau me donne l'eau à la bouche.
Après ce bon repas, nous avons erré quelque peu dans les rues de Roppongi. Il nous a d'ailleurs été possible d'entrer dans une salle d'arcade (jeux vidéos). Les jeux ici sont vraiment très physiques et souvent en rapport avec la musique: du jeu où le joueur doit taper en rythme (rapide!) sur des boutons (avec platine de mixage à côté), à celui où on se met à la place d'un batteur, il y a le choix. Un d'entre eux a retenu plus particulièrement mon attention: les courses hippiques électroniques. Il n'est pas question d'argent ici (j'ai pu l'apprendre par la suite), mais de jouer pour gagner des jetons... permettant de jouer de nouveau!
La suite de la soirée s'est plus ou moins bien passée: nous nous sommes retrouvés dans un bar (alléchés par le message "Happy hour, everything at 400 yens"). Résulat: bar pour teenagers avec cocktails sans alcool (ou très peu). Merci pour le Mojito vert fluo dont le rhum était resté dans la bouteille : /
Heureusement, Noel nous a invit échez lui afin de passer la fin de soirée à déguster des fromages français, avec un verre de vin!
Pour finir ce long message, je vous délivre une nouvelle photo: vue des buildings de Roppongi et d'une rue d'Akasaka, depuis mon apartement temporaire.
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